On en parle dans l'épisode
- Le photographe Michael Ferire
- Son compte Instagram : @michaelferire
- Ses formations en ligne Ferire Academy
- Le chanteur belge Stromae
- Le couple de designers américains Charles & Ray Eames
- Le photographe belge Benjamin Brolet
- Le photographe suisse Valentin Flauraud
- Le fauvisme
- Le photographe américain Jose Villa
- Le photographe américain Jonathan Canlas
- Les appareils argentiques de légende Contax 645 et Mamiya RZ67
- Les labos photo Richard Photo Lab et Carmencita Film Lab
- L'agence de pub TBWA
- Le site de formation en ligne Empara et son fondateur Xavier Navarro
- Le photographe français Elliott Verdier
- Le photographe Michael Ferire
- Son compte Instagram : @michaelferire
- Ses formations en ligne Ferire Academy
- Le chanteur belge Stromae
- Le couple de designers américains Charles & Ray Eames
- Le photographe belge Benjamin Brolet
- Le photographe suisse Valentin Flauraud
- Le fauvisme
- Le photographe américain Jose Villa
- Le photographe américain Jonathan Canlas
- Les appareils argentiques de légende Contax 645 et Mamiya RZ67
- Les labos photo Richard Photo Lab et Carmencita Film Lab
- L'agence de pub TBWA
- Le site de formation en ligne Empara et son fondateur Xavier Navarro
- Le photographe français Elliott Verdier
Ecouter l'épisode sur :
Rencontre(s)
Michael Ferire, photographe backstage
C'est un trait de personnalité. Quand tout le monde pense d'une certaine manière, j'ai parfois envie de penser l'inverse, simplement pour l'exercice, pour le jeu. C'est pour ça que je dis que je ne suis pas photographe.

Les photographes échouent principalement aujourd'hui, pas parce qu'ils sont pas bons photographes, mais parce qu'ils n'ont pas les bons outils marketing ou les outils relationnels qui leur permettent de montrer ce qu'ils veulent.


Aujourd'hui, tout le monde peut acheter un appareil photo, tout le monde peut se former à la technique en quelques jours, mais trouver son sujet et trouver ses clients, c'est ce qui prend le plus de temps et ça peut prendre des années.


Ca fait 10-12 ans que je suis photographe, mais j'ai seulement commencé à vraiment en vivre et à savoir ce que je voulais faire il y a 2-3 ans. Il faut savoir ramener la notion d'échec et d'expérimentation au centre de ce qui fait l'art et de ce qui fait la formation.




L'échec n'est pas le symptome d'une incapacité, c'est le premier pas vers une probable réussite.



Cette idée que tout est relatif, que tout opinion se vaut, qu'il n'y a pas de notion d'expertise est un phénomène qui m'irrite. Cette idée que toute image a sa chance me dérange.
Le like est la symbolisation pour l'image de ce qu'est le vote pour la politique.




Nous photographes avons un rôle qui consiste à dire : on se fiche de la tendance, la tendance n'est pas notre sujet. Notre sujet est de construire quelque chose qui a de la valeur au delà de la tendance, ou indépendamment de la tendance.


En général, je dis que je suis photographe backstage, car ça définit mon approche. Je cherche ce qui est caché derrière. Le backstage, ça peut s'appliquer partout. Chez un artisan, ce qui m'intéresse c'est ce qui n'est pas montré. Ca n'est pas l'objet fini, mais les 6h de reflexion, les 2h de confection, etc.



Cette photo, c'était la première fois que je shootais en argentique pour un client, et la première fois que je shootais pour Stromae. J'ai fait cette image presque sur un malentendu. Elle a une histoire, elle marque le début de quelque chose de différent, et à mes yeux elle a une aura qui se rapproche de la peinture.

J'achète des objets juste pour la boîte. Je garde les emballages de tout ce que j'achète. Si quelqu'un va dans la précision aussi fort pour le packaging de son produit, ça donne une idée de toute la précision qu'il peut y avoir ailleurs.




Ce qui m'intéresse, c'est de comprendre, et pas forcément de montrer. Même si mon ambition c'est de mêler les deux. Une image doit être belle, et doit avoir du sens.




Au début, je me suis un peu perdu dans une esthétique très numérique, très lisse, très joyeuse, en essayant de reproduire ces images là, qui n'étaient pas moi d'une certaine manière.


Même si mon coeur va toujours du coté de l'argentique, la quantité de numérique que je fais aujourd'hui est énorme. C'est par souci de pragmatique que je suis revenu au numérique, car je travaille en équipe.


Tout objectif nécessite un investissement. C'est comme un transfert d'énergie. J'ai identifié 3 sources d'énergies potentielles que je peux mettre dans mon activité : énergies financière, artistique et humaine.


Ce qui m'a motivé à la base, avec ces emails quotidiens que j'envoie chaque matin, c'était de me créer une certaine routine, une certaine hygiène.
La société actuelle ne manque pas de développement des personnes. Nos égos sont déjà sur-développés. La société, si elle manque de quelque chose, c'est d'humilité, de devoir, de rétractation personnelle.



