Historien et philosophe de formation, il a fait une recherche en épistémologie et a enseigné à l’université pendant 6 ans. Il parle couramment le japonais, a déjà donné une conférence TEDx, et se prête à l’art de l’écriture. Mais aujourd’hui, c’est le photographe documentaire que j’ai l’honneur de recevoir dans ce podcast.
Régis Defurnaux est un photographe humanitaire. Il est principalement attiré par les sujets provenants d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient, et plus récemment des Balkans. Ce qui l’anime, ce sont les formes de résistance, dans tous leurs états. Il se définit lui-même comme étant à l’intersection entre l’activisme et la photographie, avec pour mission de documenter les injustices de ce monde, trop souvent perçues comme une fatalité. Faire dialoguer les différentes cultures du monde est son combat, et depuis qu’il a laissé derrière lui sa carrière à l’université pour se concentrer sur la photo, Régis Defurnaux concentre une grosse partie de son travail à documenter les missions des ONG à travers le monde, afin de leur donner les moyens de faire la différence. Il va nous expliquer comment.